Le regain d'intérêt pour l'impact des femmes dirigeantes a été mis en évidence à la suite de la pandémie de Covid-19. Des pays comme la Nouvelle-Zélande, l'Allemagne, la Finlande et Taïwan, dont les chefs d'État sont des femmes, ont été les plus efficaces dans la gestion de la perfide pandémie. Cela a mis en évidence l'absurdité des arguments en faveur de la mise au pouvoir des femmes. Pourtant, peu de choses ont changé ; les préjugés sexistes dans les sphères politique et corporative restent omniprésents. Les femmes sont encore moins susceptibles d'être promues à des postes plus élevés dans la pyramide des entreprises ou d'accéder à des postes politiques puissants, et sont plus susceptibles d'être négligées pour une promotion. L'obstacle d'une société patriarcale est toujours insurmontable pour de nombreuses femmes qui cherchent à devenir entrepreneurs ou qui cherchent à réussir leur carrière. Les femmes luttent constamment pour prouver leur valeur dans un environnement qui les considère comme moins compétentes, quelles que soient leur formation, leur expertise et leur expérience déjà acquises pour assumer ce rôle avec succès.
L'égalité des sexes est encore un phénomène insaisissable dans notre pays et partout dans le monde.
Cela doit changer.
Les femmes dans la science et la technologie
Margaret Hamilton est le symbole des femmes scientifiques vivant dans l'ombre. C'est une ingénieure en informatique qui a joué un rôle décisif dans l'atterrissage d'un homme sur la lune. En 2016, 47 ans plus tard, Barack Obama, en lui décernant la Médaille de la Liberté, a mis en lumière l'un des premiers exemples de reconnaissance du rôle massif des femmes dans le domaine de la science et de la technologie. Octobre 2020 marque également l'histoire, car il représente la première fois qu'un Nobel en science est décerné à deux femmes, Emmanuelle Charpentier, Ph.D., et Jennifer A. Doudna, Ph.D.
«Le prix de cette année consiste à réécrire le code de la vie»,
a déclaré Goran K. Hansson, secrétaire général de l’Académie royale des sciences de Suède.
Et il existe de nombreux autres efforts et initiatives dans la société d’aujourd’hui, comme les prix de l’Oréal et de l’UNESCO pour les femmes et la science. Créés en 1998, les Prix internationaux L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science récompensent chaque année des femmes scientifiques de premier plan du monde entier. Ces chercheuses d'exception sont récompensées pour leurs contributions importantes au progrès de la science, que ce soit en sciences de la vie ou dans les domaines des sciences physiques, mathématiques et informatique.
«Le monde a besoin de la science et la science a besoin de femmes».
De nombreux projets ont été entrepris pour faire connaître le travail des femmes dans ces domaines scientifiques de haut niveau. Par exemple, Orange Silicon Valley a lancé l'initiative Women in Tech fin 2018 dont le rôle est de permettre aux professionnels de se rencontrer régulièrement pour discuter des moyens de rendre les innovations féminines plus visibles, accessibles et viables d'un point de vue commercial. Cela a conduit à la création à la fois de relations solides entre les employés et les futurs candidats, ainsi que de modèles à suivre pour les jeunes filles.
« Les femmes se voient souvent attribuer des rôles subalternes. Même lorsque leur travail a été reconnu à un moment donné, elles ont été par la suite oubliées et effacées de l'histoire […]
La postérité des femmes scientifiques est un défi. […] »
Explique Isabelle Collet, professeur de sciences de l'éducation à l'Université de Genève.
Au départ, il y avait une liste des femmes dans l'innovation qui a été publiée l'année dernière. Pour en savoir plus sur cette liste, rendez-vous sur la liste de surveillance 2019 : les femmes dans l'innovation. La Watch List 2020 : Women in Innovation est composée de 35 femmes qui ont un impact à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation, dans les grandes entreprises et au sein de petites startups. Ce sont les leaders d'opinion de l'innovation qui façonnent l'innovation par le biais de la recherche et des publications, ainsi que de travailler avec les plus grandes entreprises et les startups les plus rapides de la planète.
Les femmes sur le thème de la diversité et de l'inclusion
La technologie dirigée par les femmes a également été utilisée pour aborder la diversité et l'inclusion sur le lieu de travail. Par exemple, des casques de réalité virtuelle ont été utilisés pour donner aux hommes une idée de ce que c'est que de travailler en tant que femme sur le lieu de travail.
Si la visibilité et la représentation de la cause féminine sont essentielles, elles ne sont pas synonymes d'inclusion. Cela ne veut pas dire que l'un est plus important que l’autre ; la représentation et l'inclusion des femmes sont nécessaires.
De nombreuses femmes en position de pouvoir et d'influence, qui gèrent des équipes et ont une position de leadership, pourraient néanmoins entretenir un sentiment d'illégitimité et bien qu'elles soient fortes et montrent un perfectionnisme profond ... elles n'osent trop souvent parler d'elles-mêmes en tant que «leaders ".
En effet, à travers différents secteurs, le manque d'inclusion est représenté par le phénomène du «syndrome d'imposture» (SI). Cela a été inventé pour la première fois en 1978 par les psychologues Pauline Clance et Suzanne Imes. Il est défini au sens large comme le sentiment d'insuffisance qu'une personne pourrait ressentir dans des positions de pouvoir, comme si elle n'était pas qualifiée ou même méritait son rôle. Un tel syndrome est plus répandu chez les femmes, mais il est largement considéré comme «tabou» dans notre société. Il a été constaté que les femmes dirigeantes vivent plus souvent le SI que les hommes. Plus de la moitié (54%) des femmes ont obtenu des scores fréquents ou élevés contre un quart (24%) des hommes. Les préjugés inconscients autour du sexe et du leadership sont probablement un facteur contributif, ont déclaré les chercheurs. NatWest a tenté de s'attaquer à ce problème avec la campagne #OwnYourImposture pour encourager les autres à discuter de ces sentiments. Cependant, faire face à ces sentiments demande du temps et de la confiance, ce qui les rend d'autant plus difficiles à résoudre.
«Être soi-même et libérer son potentiel est la devise basée sur l'idée qu'être soi-même et s'exprimer est le meilleur moyen d'améliorer vos performances et d'être un acteur du changement. Une conviction forte qui fonctionne partout car EVE a autant de succès à Evian qu'en Asie ou en Afrique! »
A déclaré Anne Thevenet-Abitbol, fondatrice du programme EVE.
EVE est un programme international de transformation lancé en 2010 par Danone et soutenu par plusieurs entreprises pour aider les femmes à BRISER le «plafond de verre». Ce programme rassemble des femmes et des hommes éclairés en proportion inverse de ce que l'on observe généralement dans le top management des entreprises: 80% de femmes et 20% d'hommes. Ensemble, ils comprendront mieux les responsabilités mutuelles vis-à-vis du «plafond de verre».
En effet, seules les organisations qui favorisent des cultures vraiment inclusives - des cultures qui englobent des femmes qui regardent, agissent et, surtout, PENSENT différemment - peuvent atteindre leur plein potentiel pour avoir un impact positif sur leurs populations, leurs marchés et leurs communautés.
La diversité est un fait tandis que l'inclusion est un choix!
Des modèles comme source d'inspiration
Comme pour de nombreux problèmes sociaux, le changement doit venir du haut comme du bas. Par exemple, les deux campagnes inter-organisationnelles sont nécessaires pour améliorer les symptômes «visibles» du sexisme sur les lieux de travail. Il est tout aussi important, sinon plus, de trouver des modèles inspirants et de reconnaître la force de la fraternité afin de donner aux jeunes filles les moyens de briser le statu quo. Pour être un modèle, il n'est pas nécessaire d'être aux commandes du pouvoir. Chaque combattante est un modèle pour une autre femme, quel que soit son rôle dans la société ou son travail. Alors, écoutons-les, les unes les autres et faisons écho à nos voix pour faire ressortir le pouvoir de chaque femme.
«Pourtant, nous savons qu'à l'âge de 6 ans, les enfants commencent à classer les emplois selon le sexe, et à l'âge de 12 ans, 50% des filles aspirent à des rôles stéréotypés. Cela peut avoir un impact énorme sur les décisions qu'ils prennent concernant leur future formation et leur orientation professionnelle. »
A déclaré Miriam González Durántez, fondatrice et dirigeante de Inspiring Girls.
Grâce à des discussions de pointe et à des conférenciers inspirants, nous explorerons ce que signifie reconstruire en mieux et remodeler le monde ensemble.
Il existe de nombreuses associations et programmes féminins qui agissent sur ce sujet tels que, www.womens-forum.com, https://womenininnovation.co/, https://www.eveprogramme.com/en/, https: / /inspiring-girls.com/who-we-are…
Unissons nos forces, revendiquons notre pouvoir et notre diversité afin que les générations futures puissent expérimenter le leadership et le pouvoir comme quelque chose d’évident, également ouvert à tous les candidats, qu’ils soient hommes ou femmes.
Unissons nos forces, pour aider la prochaine génération de femmes dirigeantes à trouver leur propre place au tour de la table et leur propre chemin vers une vie épanouie.
Par les femmes Pour les femmes.
Fariel DIF
